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FORCE OUVRIERE AP-HP ARMAND TROUSSEAU

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24 juillet 2006

SYNDICAT FORCE OUVRIERE DE L’AP - HP

SYNDICAT FORCE OUVRIERE DE L’AP - HP

PARIS, le mardi 18 juillet 2006

Objet :  Canicule

A l’attention de

Madame Rose Marie VAN LERBERGHE

Directrice Générale

De l’Assistance Publique – Hôpitaux de Paris

Madame la Directrice Générale,

Nous avons été interpellé  par un nombre très important d’agents de divers hôpitaux qui se plaignent de dégradations de leurs conditions de travail dues à la chaleur et à une sensation d’étouffement. L’été ne fait que commencer, c’est pour cette raison que nous intervenons auprès de vous afin que vous puissiez donner des directives aux établissements pour assurer la sécurité des agents, des patients et des usagers de l’hôpital. Les plaintes qui nous reviennent régulièrement sont :

* Plus de distribution de bouteilles d’eau dans les services.

* Absence de fontaine réfrigérante ou bien après une utilisation importante, l’eau est tiède voir chaude.

* L’eau du robinet est très souvent imbuvable.

* Manque de ventilation ou de climatisation dans beaucoup de services.

* Absence de climatisation ou de ventilation dans les postes de travail.

Il faut savoir que les employeurs doivent, dans le cadre de l’évaluation des risques

(R-230-1), évaluer le risque lié aux fortes chaleurs  et mettre en œuvre les moyens de le prévenir dans le cadre d’un plan d’action.

Les Directeurs sont tenus, en application de l’article L-230-2 du code du travail, de prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé des travailleurs de leur établissements, en y intégrant les conditions de température,

           1) Il serait souhaitable que l’ensemble des établissements puissent mettre à disposition des personnels de l’eau potable fraîche (article R-232-3) ainsi que des brumisateurs à proximité des postes de travail et en nombre suffisant,

2) La mise à disposition des tenues ou des blouses en nombre suffisant, pour permettre le changement de tenue,

3) L’organisation de pauses dans le travail régulières et l’accès à une salle rafraîchie,

4) La surveillance de la température des locaux par l’installation de thermomètre dans le service,

5) L’information des personnels sur les gestes à accomplir en cas de malaise d’un collègue de travail,

            6) La possibilité de cesser toute activité pour la personne qui a un malaise sérieux en prévenant les collègues, l’encadrement, le médecin du travail et en   consultant un médecin.

Ces recommandations misent en place en 2004 en concertation entre la médecine centrale de l’AP-HP, le CHS-CT Central et la DPRS, semblent être ignorées par certains responsables d’établissement.

En vous remerciant pour votre attention et par anticipation pour les démarches que vous effectuerez auprès des responsables d’établissement, je vous prie de croire, Madame la Directrice Générale, en l’expression de mes respectueuses salutations.

Copie à :

Monsieur Dominique NOIRE, DPRS,                                                                               René VALENTIN

Madame Hélène JACQUES, Département Prévention Santé au Travail,

Monsieur le Docteur Eric BEN BRICK, Coordonnateur du Service Central de la Médecine du Travail

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11 avril 2006

Ordre infirmier : nouvelle menace pour la profession !

    Ordre infirmier : nouvelle menace pour la profession !

Le gouvernement veut créer un ordre infirmier pour soi-disant répondre à une demande de reconnaissance de la profession.

Il est appuyé dans sa démarche par quelques syndicats (ex : la CGC-CFE) des associations professionnelles et des syndicats d’infirmiers libéraux.

AVONS –NOUS VRAIMENT BESOIN D’UN ORDRE INFIRMIER ?

Nous avons déjà une instance professionnelle qui se nomme la commission infirmière du Conseil Supérieur des Professions Para-Médicales( C.S.P.P.M)., cette instance regroupe tous les types d’exercices : « public, privé, libéraux ainsi que les spécialisés ». La commission est composée de 20 membres appartenant à la profession. Ils sont désignés par le Ministre chargé de la Santé sur proposition des Organisations Syndicales et des Associations représentants la plupart des champs professionnels. Elle a un pouvoir consultatif, il suffit de la rendre DECISIONNELLE.

L’exercice salarié est majoritaire, si les professionnels libéraux ont des besoins particuliers, il faut les identifier et y répondre. L’Ordre Infirmier n’est pas la réponse adaptée.

Pourquoi faire ?

Nous ne sommes pas dupes, le ministère de la Santé et des Solidarités a besoin de modifier les règles statutaires actuelles au moment ou les pôles doivent se mettre en place, dans le but de remettre en cause le code du travail et de sortir les infirmiers (es) du statut de la Fonction Publique Hospitalière.

Il faut rappeler que la création en 1940 de l’Ordre des médecins  est une œuvre de Pétain à l’époque du gouvernement de Vichy dans des conditions autoritaires et d’ostracisme.

Il n’est pas illégitime de convenir qu’aujourd’hui comme hier, l’ordre professionnel est au service d’une idéologie politique qui place les professionnels dans un état de subordination vis à vis du pouvoir politique !

                                    PAYER POUR AVOIR LE DROIT DE TRAVAILLER

L’Ordre Infirmier pourra refuser une mutation ou un détachement vers un département qu’il estimera trop doter en infirmier. L ‘Ordre Infirmier encadrera et contrôlera la profession. Une adhésion et cotisation seront obligatoires pour pouvoir exercer alors qu’actuellement le Diplôme d’Etat et son enregistrement à la Direction Départementale de l’Action Sanitaire et Sociale (DDASS) sont les garants de la qualification du professionnel et de son parcours.

Pour rappel, le Ministre, après avoir rencontrer l’ensemble des partenaires syndicaux et associatifs, a nommé une personne qualifiée, Monsieur E. Couty. Celui-ci a rendu fin mars son rapport qui ne contente personne.

Une seule personne sera représentative au niveau du gouvernement(nous sommes plus de 450 000)elle détiendra une délégation de pouvoir sans contrôle et sans partage. Ne comptez pas sur l’Ordre Infirmier pour revaloriser nos salaires.

                                                

                   

                  PETITION

    Nous sommes contre l’ordre infirmier

La priorité des infirmier(e)s n’est pas la création d’un Ordre Infirmier mais l’ouverture de négociations avec le ministère et les employeurs pour l’amélioration des conditions de travail, la revalorisation de la formation, des carrières et des salaires. C’est également combattre la flexibilité des horaires de travail qui entraîne une conciliation difficile entre la vie professionnelle et personnelle  ainsi que la mobilité entre les services qui est en opposition avec l’éthique des soignants.

RENFORCER LES PREROGATIVES DU CONSEIL SUPERIEUR DES PROFESSIONS  PARA-MEDICALES

L’intersyndicale CFDT, CFTC, CGT, CI-CS ,FO, SUD SANTE, UNSA de l’AP-HP propose :

-         Que le CSPPM se réunisse selon l’actualité professionnelle et non à la seule demande du ministère

-         Qu'il devienne décisionnel.

-         Que la défense de la profession au niveau disciplinaire reste démocratique (élections tous les 4 ans) et paritaire(12 infirmiers, 12représentants de la direction) au travers des Commissions Administratives Paritaires(CAP)

Les infirmiers (es) signataires de cette pétition sont contre l’Ordre Infirmier

NOMS

PRENOMS

PROFESSION

ETABLISSEMENT

SIGNATURES

                                                                              

                                                                                                                                    4 avril 2006

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